mercredi 27 mai 2009

Récit de vol : 1er cross au Lachens

Jeudi 21 mai 2009 :

Un jour à retenir, le jour ou Virg et Flo ont quitté le bocal du vol local pour partir explorer le reste du monde sous leur parapente.

Pour les photos en vol, l’aérologie ne m’a pas laissé sortir mon appareil.

10H30, Alt 1600m :
UCPA Le Lachens, je vole depuis mercredi avec les stagiaires du stage perf encadrés par Martial et Patrick. Nous sommes une quinzaine de volants à se préparer sur le déco sud du Lachens. Plan de vol : cheminer le long de la pente sud vers l’ouest du Lachens et se poser sur l’atterrissage delta de la Roque.

Ça commence à chauffer et à déclencher. Les moins expérimentés partent les premiers pour profiter d’une aérologie encore calme.

Déco sud, avant de partir

11H00, Alt 1600m :
Toujours au déco sud. Tout le monde est parti sauf Virg, Sabine et moi. Les derniers en l’air tiennent sur la crête.
Je gonfle en face voile, décolle et longe la pente sud pour rester en l’air. Ça tient vraiment bien, je prends 100 mètres de gain sans effort.

Virg loupe son gonflage. Je l’attend en restant au dessus du déco. Soaring bien sympa avec Loïc et Peter en biplace.

Soaring sur la pente sud du Lachens

11h15, Alt 1700m :
Virg et Sabine nous ont rejoints, nous survolons la crête en direction de la face ouest du Lachens. Etienne, Sandrine, Loïc et Lionel sont déjà là-bas et ont l’air de bien monter. Alice est trop basse, direction le terrain d’atterrissage. Dommage !

11h30, Alt 2000m :
Ouest du Lachens, les thermiques sont bien présents. Plutôt bien construits, assez larges. Facile ! Nous grimpons tranquillement avec Virginie à 2000 mètres ou nous retrouvons Lionel.

Martial à la radio nous indique que nous pouvons transiter vers le Brouis si nous le souhaitons.
Yiihaa. C’est parti, Lionel en tête suivi de Virg et moi pour sortir du bocal du Lachens. Cap à l’ouest pour venir accrocher la pente sud du Brouis. Nous transitons sur environ 3 km avant de raccrocher.

Transition Lachens - Le Brouis

11h50, Alt 1600m :
Ça tient bien sur la pente sud du Brouis. Lionel et moi avons raccroché assez haut. Virginie est arrivée plus bas et doit travailler pour récupérer un peu de gaz.

Sabine, Loïc, Etienne et Sandrine nous rejoignent à leur tour. Nous tenons en soaring sur toute la crête. Je fais quelques points bas mais ça remonte toujours. Au pire les champs au pied du Bruis ont l’air accueillants.

12h00, Alt 1600m :
Nous sommes toujours 7 à cheminer le long de la crête du Brouis. L’aérologie se renforce. Il faut être plus actif sur le pilotage pour amortir les mouvements de tangage et roulis. Patrick propose à ceux qui le souhaitent de retourner à l’extrémité ouest du Brouis pour se poser à Bargème.

Lionel, Sandrine et Virg doivent être fatigués puisqu’ils partent en direction de Bargème.

12h10, Alt 1600m :
Virg et Lionel ont pu se poser sans encombre à Bargème. Sandrine n’a pas pu atteindre Bargème et a été contrainte de se vacher dans un champ à Barlet. Vachage parfait, tout va bien.

Pendant que Patrick part à la recherche des stagiaires au sol, Sabine, Loïc, Etienne et moi poursuivons notre vol au dessus du Brouis. L’objectif est de reprendre suffisamment de gaz pour transiter vers la Roque et nous poser à l’atterrissage officiel. Les thermiques sont faibles, il faut travailler dur !

Sur le Brouis

12h30, Alt 1800m :
Les thermiques, timides jusqu’à maintenant se renforcent et nous parvenons tous à gagner 200 mètres sur le sommet du Brouis. Patrick annonce que nous pouvons tenter la transition vers la Roques. Loïc et Sabine partent les premiers.

Je choisis d’enrouler encore quelques secondes pour gagner une cinquantaine de mètres et assurer la transition. Etienne choisis la même option que moi.
Grosse erreur puisque nous sommes en fin de cycle et le thermique nous lâche. Nous perdons 200 mètres. Dommage, nous venons de rater la navette pour la Roque.

12h35, Alt 1600m :
Nous sommes toujours bloqués au dessus du Brouis avec Etienne. Impossible de remonter pour transiter vers la Roque et l’aérologie deviens turbulente.

Patrick arrive en camion au pied du Brouis du côté de la Bastide. Il nous indique un champ accueillant et nous demande de nous poser rapidement.

L’approche se fait aux oreilles, le vent du sud est bien soutenu et les conditions sont turbulentes. Malgré la fatigue l’approche est réussie, pas de casse au posé.

12h40, Alt 1100m :
Ça y’est, Etienne et moi sommes posés. Nous retrouvons Sandrine, Virg et Lionel qui ont été ramassés par Patrick. Nous apprenons que Sabine et Loïc ont pu se poser sans encombre à La Roque.

Notre premier cross

Quel vol ! Une dizaine de km parcouru et 1h40 de vol intense avec les copains. Excellent. Merci Patrick et Martial pour ce vol. Maintenant on va se coucher, on est crevés !

Flo

mardi 26 mai 2009

Une semaine riche d’expérience sur le toit du Var : Le Lachens

Lundi 18 mai 2009 : Premier thermique

Dans l’après-midi, alors que les thermiques fleurissent sur la face ouest du Lachens je m’élance à l’aventure et quel bonheur d’attraper ces petits ascenseurs qui nous maintiennent dans les airs. C’était la première fois que j’arrivais à les enrouler.

Koyot girl

Mercredi 20 mai 2009 : Thermiques et cravate

Grâce à la clémence du climat local, une activité thermique se met en place et nous permet de dépasser les 2000 m d’altitude et de parcourir 4.5 km.

Dans l’après-midi, faute d’un bon contrôle, je m’élance de l’ouest avec une cravate (A’), qui malheureusement, malgré de multiples manœuvres ne se défait pas. Un vol marqué par un contre à la sellette, donc peu confortable mais heureusement sans soucis et bien posé.

La Roque Esclapon de haut

Jeudi 21 mai 2009 : Premier cross

Après 2 petits ploufs, et un décollage raté car je ne maîtrise pas le face voile, je m’élance dans les airs sans me douter que je vais faire avec Flo et d’autres notre plus beau vol jusqu’alors. Les thermiques se multiplient et nous permettent de nous élever très haut, puis on entend à la radio la possibilité d’aller vers la montagne d’en face : le Brouis.

Le déco sud du Lachens

Au côté de Flo, je transite vers cette montagne qui m’accueille modestement, me permettant de me maintenir à la même altitude en longeant sa crête.
Après 55minutes de vol, fatiguée par cette lutte pour rester dans les airs, je choisis de redescendre pour me poser devant le petit village de Bargème (village sur une colline plein sud avec un château en ruine).

8 km en tout de distance parcourue, quelle traversée formidable pour moi, parapentiste débutante !

Samedi 23 mai 2009 : autonomie ? Premier arbre

Première journée sans moniteur, la boule au ventre je décolle du nord avec mes compagnons de vol, Flo, Sandrine, Alice, Loïc et Patrice. Le vol se passe tranquillement.

Patrice au déco nord

Dans l’après-midi, très excitée par ce vol, espérant de bonnes conditions thermiques, je m’élance du sud. Les erreurs vont s’enchaîner.
Tout d’abord je ne fait pas attention à mon cône d’autonomie, je suis contrée par le vent, ensuite je me rend contre que je vais devoir me « vacher », je suis malheureusement peu garnie en terrain, ils sont très petits et entourés d’arbres. Je vais devoir la jouer serré.
Enfin je fais mon approche en S mais je suis trop brutale sur mon dernier virage à gauche. Je fais du roulis, je ne contrôle pas ma trajectoire et là c’est l’arbre qui m’attend, je m’y pose à 5 mètres au-dessus du sol.

Heureusement rien de cassé, je préviens en radio et 30 minutes plus tard, grâce à Martial (l’homme qui grimpe aux arbres), Patrice et Roger, je suis sur la terre saine et sauve avec mon aile intacte.
Et voila comment on se remet à sa place.

Pour finir, pour ne pas partir sur un mauvais souvenir, on fait un dernier vol qui se passe très bien.

J’ai donc beaucoup appris de cette semaine.

Koyot girl, l’écureuil qui apprend à voler.

Face voile de Koyot girl

mercredi 13 mai 2009

Récit de vol : Col du Sapenay, conditions thermiques

Voici le récit de l'un de mes premiers longs vol en conditions thermiques. Au programme taquinage de buses et oreilles accélérées.

Bonne lecture
Flo

Samedi 9 mai 2009, 15H00, Col du Sapenay


Nous observons l’aérologie et les autres pilotes tout en déjeunant. Au moins 2 autres écoles nous ont rejoins. Avec les locaux, nous devons être une quarantaine de pilotes sur le site. Il y’a déjà une jolie grappe de voiles qui exploitent les ascendances juste devant le déco.

La brise est soutenue, parfois un peu forte, mais ça décolle sans problème. En sortie de déco les voiles sont contrées et se font balloter sérieusement. Plus loin en plaine l’aérologie paraît plus calme.

Didier ouvre et se pose au terrain d’atterrissage, 700 mètres plus bas, pour surveiller les approches.

15H30, Alt 900m :
Je m’installe sur la moquette entre 2 ailes, gonflage face voile et c’est parti.
Je m’attends à me faire brasser en sortie de déco comme les autres mais le thermique semble s’affaiblir et je passe sans problème. Je me dirige en plaine avec l’objectif de raccrocher le thermique de la croix.

Arrivé à la verticale de la croix je ne trouve rien. Ça chahute de temps en temps mais le vario ne décolle pas. Je cherche un peu en serpentant autour de la croix sans succès.

Verticale de la Croix

15h35, Alt 750m :
Je décide de quitter la zone de la croix et de me rapprocher du terrain d’atterrissage. J’espère trouver quelque chose en route. C’est frustrant de voir une quinzaine de voiles au dessus de sa tête sans pouvoir les rejoindre.

Je passe verticale de la ville de Chindrieux et la Golden commence à frémir. Je décide d’enrouler une petite ascendance. Un biplace enroule en même temps que moi. On tourne dans le même sens à 180° d’écart, comme dans les bouquins. Au bout de quelques minutes à +0.5/+1 ms, je retrouve l’altitude du déco. Ouf la partie continue. Emma m’a rejoint entre temps.

15h45, Alt 900m :
A force de jouer avec les petits thermiques, nous avons dérivé trop au nord. Didier sonne l’alarme et nous reprenons un cap sud. Nous traversons Chindrieux de nord en sud, contrés par un vent sud / sud ouest. Emma me lâche pour enrouler une petite ascendance, je garde un cap sud tout en serpentant.

Chindrieux et le lac du Bourget

15h55, Alt 850m :
Alerte : 3 grandes buses tournoient à 300 mètres de moi, au même niveau. Je prends un cap pour aller les taquiner. Je les rejoins 50 mètres en dessous et je rattrape leur ascendance. J’enroule à +3m/s. Les voiles et les sommets autour de moi s’enfoncent rapidement. Je me retrouve à 1200m et quitte le thermique pour me diriger vers le Molar. Emma est restée en bas avec les autres.

16h00, Alt 1200m :
Je me dirige tranquillement en plaine vers le Molar. C’est très calme mais ça monte toujours. Etrange. Après 2 minutes de ligne droite vers la plaine je suis à 1400m et ça monte encore. C’est frustrant de ne pas réussir à monter, c’est vraiment très inquiétant de se retrouver à monter partout !

Je décide finalement de faire les oreilles. Même en réduisant la surface de ma voile je continue de zérotter, voir à monter légèrement. Je passe aux oreilles accélérées.

J'apprendrai plus tard que ce phénomène étrange était probablement du à une confluence. Il n'y avait pas de danger, le ciel était clair.

Au centre de l'image : Le Molar (petit relief en forme de mamelon)

16h05, Alt 1460m :
Cap vers la plaine aux oreilles accélérées. Ça commence à descendre mais tout doucement. Pas plus de – 1m/s. Au bout de 5 minutes dans cette configuration, je parviens à redescendre à 1200m.

Je trouve Manu au même niveau et reprend une configuration classique. Ça ne monte plus.

16h15, Alt 1200m :
Didier doit quitter le terrain d’atterrissage et demande aux élèves de se poser rapidement. Je reprends une configuration oreilles accélérées jusqu’à atteindre une altitude de 700m.

16h25, Alt 600m :
J’observe l’approche d’Emma. Il semble y avoir un vent d’ouest bien soutenu au sol. Emma se fait légèrement surprendre et se pose en fond de terrain proche de la lisière des arbres. Après ma perte d’altitude j’engage une étape vent arrière très courte pour passer en étape de base bien avant le fond du terrain.

L'immense atterrissage de Chindrieux

16h30, Alt 250m :
Posé à 16h30 après une heure de vol très intense.
Durée : 1H00
Alt max : 1460m (Gain 460m)
Vario max : -4 ms / +3.7 ms

Flo

lundi 11 mai 2009

WE école : Ain et Savoie

Prélude

Un long WE de Pâques + deux camions + une douzaine d’élèves motivés + 2 moniteurs + 1 accompagnateur + 500 kg de matériel divers et varié + un peu de soleil = 3 magnifiques journées de parapente.

Ce premier WE dans les Alpes est riche en émotions. Premiers grands dénivelés (700 mètres de vide après le déco du Sapenay), premiers abandons, premiers longs vols, premiers incidents.

Pour ma part je garderai en mémoire mon premier long vol en conditions thermiques, 1H20 à partir du Col du Sapenay. N’étant pas autorisé à approcher des crêtes, je me lance en plaine à la recherche du fameux « thermique de la croix » d’après les conseils de Remi. Le thermique est là. Je n’ai pas de vario mais Remi m’aide à enrouler correctement. Résultat, 1H20 de vol. C’est assez turbulent, ça brasse, ça secoue, c’est impressionnant, ça fatigue, mais quel plaisir de monter à 1200 mètres, de voir les ailes des copains en dessous et de surplomber les reliefs.

Dans un tout autre style, le vol de Port aura été magique également. 40 minutes de soaring dans du pur coton passées à ressentir la glisse de sa voile, à admirer les paysages et à photographier les autres apprentis.

Port aura également été la scène du premier incident, un arbrissage heureusement sans conséquence mais qui nous rappelle à tous qu’une petite erreur peut se payer cher.

Et pour terminer, petite dédicace à Pascal qui ne souhaite plus s’accrocher à un bout de chiffon pour jouer les moucherons.

Merci à Rémi, Didier, Christian et tous les élèves pour ces moments forts !

Flo

ps : photos ici, vidéos


Debriefing (auteurs Remi et Didier)
Samedi 11 avril 2009 :

La météo semble s'être trompée et le N annoncé n'est pas là. Les balises que l'on reçoit sur la fréquence fédérale (143,9875) donnent du vent fort d'est et cela avec une grande amplitude mini-maxi au Revard (chaine juste derrière le Sapenay).

Du coup nous décidons d'aller sur le site d'Innimond, où nous pensons être plus éloignés de l'influence de la dépression "Italienne". Sur place c'est bien orienté mais fort sur le site habituel NE et on va faire une ballade sur le site SO - bizarrement il n'y a pas de vent et on envisage d'y revenir avec nos ailes - au retour aux camions le vent s'est calmé, il passera même cul après que Remi et Emmanuel aient décollés.

Innimond : trace de Remi


Le temps de les récupérer on va sur le site de Belley (Parves) où on fera de beaux petits soarings stoppés par l'arrivée d'un orage (intéressant pour voir comment ce type de phénomène arrive vite et son influence : pas bon d'être en l'air même a coté de l'orage) on attendra vainement que ça se calme une fois l'orage passé ...
NB : on a choisi ce site pour son faible dénivellé, donc moins sensible au vent météo, et d'où on peut plus rapidement aller poser, car des averses orageuses étaient prévues en fin de journée.

Vol de Parves

Dimanche 12 avril 2009 : toujours pas le nord annoncé ...

Les balises donnent un vent moins fort que samedi et il y a moins de risque d'orages, on opte pour le Sapenay.

C'est décollable mais le régime est spécial, au niveau du déco et un peu en dessous il y a du nord assez fort, il faut "craber" et accélérer pour quitter rapidement cette zone et retrouver un air plus calme et orienté un peu sud. On a donc vu ce que c'est que "craber" c'est à dire orienter son aile vers le vent pour maintenir sa trajectoire et ne pas dériver. On emploie également le "crabage" pour faire du soaring sur une pente.

Pour les vols de l'après-midi il y a plus de thermiques, mais les conditions un peu fortes font que l'on autorisera que les plus aguerris à faire du soaring, la majorité devant se contenter d'essayer de prendre du thermique en plaine.

Même sans vario on ressent l'accélération verticale quand on rentre dans un thermique, il faut alors attendre d'y être bien rentré (dépend de la taille du thermique) puis tourner pour rester dans la zone qui monte. Si on le ressent il faut tourner du coté où est le thermique, c'est à dire du coté ou on a une demi aile qui tire plus vers le haut.
La difficulté sans vario, c'est qu'une fois dans l'ascendance régulière on n'a plus aucune sensation (seule l'accélération est ressentie) et on ne sais pas bien si on continue a monter et à quelle vitesse.

Atterro du Sapenay vu d'en haut (bas de la photo)

Certains ont expérimenté les fermetures.
Que faire en cas de fermeture :
En cas de fermeture on essaie de garder son cap en se penchant dans la sellette coté ouvert, et éventuellement si ça ne suffit pas en freinant un peu coté ouvert.
Si l'aile ne se réouvre pas toute seule rapidement on peut pomper coté fermé pour l'aider a réouvrir.
Pourquoi garder son cap ? Pour éviter d'aller n' importe où (vers le relief par exemple) et pour éviter que l'aile parte en spirale engagée puis en autorotation.

nb : les ailes écoles que vous avez sont conçues pour conserver au maximum leur cap durant une fermeture, et rouvrent spontanément.
Que faire pour éviter les fermetures : une aile ferme quand l'aérologie varie brusquement. On évite beaucoup de fermeture en maintenant un niveau de frein (un peu d'appui sur les commandes, on dit que l'on "tient" son aile); de plus ainsi on ressent la fermeture : il n'y a brutalement plus de résistance du coté ou l'aile ferme et un maintient de la force appliquée sur la commande en descendant sa main pour la remonter juste après permet d'endiguer la fermeture.

On a pu travailler les approches :
Choix de la zone de perte d'altitude au vent du terrain et sans obstacles entre le pilote et le terrain. Choix du type d'approche, on ne survole pas le terrain.

Vol du Sapenay

Lundi 13 avril 2009 : toujours pas de nord ...

le vent est NE assez fort sur les balises et ça ne marchera pas au sapenay. Apres un petit tour par innimond (on n'ira pas jusqu'au déco, de peur d'y aller pour rien et de perdre trop de temps) on ira sur le site de Port près de Nantua.

L'occasion pour tous de tester le vol en soaring : gestion du relief et des priorités : la personne ayant la pente à droite est prioritaire et on doit lui laisser de l'espace (il est important de montrer à l'autre pilote qu'on l'a vu en effectuant une manœuvre franche).

On ne double pas un autre pilote, même si on est un peu en dessous ou au dessus. Quand on rattrape quelqu'un il faut faire demi-tour.

Apprentissage ou révision des oreilles (une puis 2) pour descendre ou ne pas trop monter et quitter une zone. Utilisation également des oreilles accélérées.

En soaring on crabe pour maintenir une distance constante par rapport au relief et on tourne toujours en évitant l'obstacle (virage du coté plaine).

Incident pour un élève-pilote (perte d'altitude et virage vers le relief) : à noter qu'un atterrissage dans les arbres est souvent bénin et sans trop de problème : si ça vous arrive si on peut il faut freiner normalement quand on arrive a la cime des arbres, et le plus souvent on se retrouve proche d'un tronc qui permet de redescendre.

Attention cependant : il y a souvent des sur-accidents par des chutes de personnes qui se détachent et descendent toutes seules, le mieux est d'attendre l'arrivée des secours.

Luc (rouge), Virg (orange) et Manu (au loin)

Vol de Port

Pour conclure :
Exercices abordés :
- utilisations de l'accélérateur.
- les oreilles.
- PTS, PTL et PTU.
- Gestion d'un obstacle de taille à l'atterrissage : la ligne électrique à Port.
Hébergement au Gîte de Culoz.
Globalement un bon week-end bien productif malgré l'incident a Port.

Rémi et Didier